L'investissement résidentiel en France a atteint 504 millions d’euros au T1 2025. Cushman & Wakefield, leader mondial de l’immobilier d’entreprise, tire ses premières analyses de la publication des chiffres du marché de l’investissement résidentiel en France pour le premier trimestre 2025.
Retour sur 2024, la barre des 3 Mds€ définitivement franchie
Annoncés à 2,97 Mds € d’investissement, l’année 2024 s’est finalement clôturée à 3,16 Mds €, le seuil symbolique de 3 Mds € a finalement été dépassé. Ce volume global masque toutefois des dynamiques contrastées selon les typologies de l’immobilier résidentiel, qui tendent à s’affirmer plus nettement en ce début d’année 2025.
Au premier trimestre 2025, le marché de l’investissement résidentiel en France a atteint 504 millions d’euros, en recul de près de 40 % par rapport au premier trimestre 2024 (832 M€). Les actifs résidentiels classiques concentrent 407 millions d’euros, également en baisse de 40 % sur un an. Pour rappel, le marché résidentiel existant représentait à lui seul 81 % du volume total transacté en 2024.
Près de 50 transactions ont été recensées sur l’ensemble des typologies d’actifs résidentiels, dont un peu moins de 40 portant sur du résidentiel classique existant. 71% de ces opérations concerne des montants unitaires entre 10 et 50 M d’euros.
Des volumes timides mais une demande soutenue par un intérêt des investisseurs pour le résidentiel étudiant
Du côté du résidentiel géré, les tendances observées au cours de l’année 2024 se confirment en cette première partie de l’année 2025. Les résidences étudiants concentrent 95 millions d’euros d’investissement, soit près de 20 % du volume trimestriel.
En revanche, le marché des résidences services seniors reste encore totalement atone. Le coliving, de son côté, demeure marginal avec seulement 2 millions d’euros investis sur la période.
« Le franchissement symbolique du seuil des 3 milliards d’euros en 2024 témoigne de la dynamique du marché de l’investissement résidentiel en France. Si ce premier trimestre peut paraître timide en termes de volumes, il masque néanmoins un certain nombre de transactions en cours, tant sur le marché du résidentiel existant que sur celui des résidences étudiants. Le volume de transactions sera en outre renforcé par les futures signatures de portefeuilles résidentiels et étudiants significatifs.
Le résidentiel existant reste au cœur des stratégies des investisseurs value add et core sur le marché français. La cible des investisseurs sur le marché résidentiel étudiant s’est, quant à elle, fortement élargie, générant une demande très forte et des niveaux de rendements en baisse par rapport à 2024. Cette tension sur ce marché est accrue en raison d’une offre insuffisante. Les prochains mois devraient nous permettre de confirmer la dynamique du résidentiel. » commente Alexandra Paulin, Directrice Résidentiel & Santé, Capital Markets France.