Cushman & Wakefield France dévoile ses nouvelles cartes des valeurs locatives de bureaux
Chaque année, Cushman & Wakefield publie son étude exclusive des valeurs locatives de bureaux autour des stations de métro à Paris, Lyon, et Marseille. Cette édition 2025–2026 offre une vision précise et actualisée des loyers affichés sur le marché à un instant T, pondérés par les surfaces disponibles et analysés par nos experts.
Quelle station de métro de Paris affiche le loyer de bureau le plus élevé ?
Pour la onzième année consécutive, la carte des loyers autour des stations de métro franciliennes révèle un loyer moyen de 580 €/m²/an, stable par rapport à 2024. Le Quartier Central des Affaires reste la zone la plus prisée, avec des valeurs moyennes atteignant 860 €/m²/an, et des stations comme Saint-Lazare ou Saint-Augustin dépassant les 1 000 €/m²/an.
Dans Paris intra-muros, la progression des loyers ralentit en raison d’une offre plus abondante. Les 18e, 19e et 20e arrondissements enregistrent même une légère baisse liée à des réajustements des valeurs et à un volume d’offres plus important.
En première couronne, les loyers demeurent contrastés :
- Créteil l’Échat se positionne parmi les marchés les plus accessibles (~160 €/m²/an),
- tandis que Les Sablons à Neuilly restent parmi les plus valorisés (~680 €/m²/an).
Cette carte constitue ainsi un véritable outil d’aide à la décision pour les entreprises, investisseurs et acteurs de l’immobilier tertiaire.
Lyon : la centralité et les immeubles neufs tirent les valeurs locatives vers le haut
À Lyon, le marché des bureaux reste dynamique malgré un contexte politico-économique prudent. L’offre continue de croître, notamment grâce à la livraison d’immeubles neufs répondant aux exigences ESG, ce qui soutient la hausse générale des valeurs locatives.
Les secteurs les plus centraux — Part-Dieu, Presqu’île, Préfecture — concentrent les loyers les plus élevés, pouvant atteindre 390 €/m²/an.
D’autres quartiers bien connectés tirent également leur épingle du jeu :
- Confluence : autour de 270 €/m²/an pour les immeubles récents
- Gerland : entre 250 et 265 €/m²/an
- Vaise : seconde main autour de 170–180 €/m²/an
La carte 2025–2026 met en lumière l’importance de la localisation, de la desserte métro/tram et de la performance énergétique dans la valorisation des actifs tertiaires lyonnais.
Marseille : une stabilisation des valeurs locatives dans un marché sous tension
La carte des valeurs locatives de Marseille 2025–2026 met en évidence un marché de bureaux marqué par un climat d’incertitudes et un stock historiquement limité. La demande se montre prudente tandis que l’offre, notamment en seconde main, progresse de manière significative. Dans ce contexte, les valeurs locatives tendent à se stabiliser, d’autant que l’absence quasi totale de programmes neufs ou restructurés limite la progression des loyers.
Euroméditerranée, concentrent les valeurs les plus élevées de l’agglomération. Les stations Arenc Le Silo, Euromed Gantès et Joliette affichent des valeurs moyennes supérieures à 250 €/m²/an, portées par la présence d’immeubles emblématiques comme Grand Large, Astrolabe ou Castel Office. La valeur top de Marseille atteint 320 €/m²/an (Tour La Marseillaise).
Le Sud de Marseille (Rond-Point du Prado) et certaines stations du centre-ville comme République-Dames présentent également des niveaux soutenus, autour de 240 €/m²/an, grâce à une offre qualitative et une excellente accessibilité. À l’inverse, la majorité des autres stations restent en dessous de 200 €/m²/an, reflétant un marché plus hétérogène et dépendant de la qualité intrinsèque des immeubles et de leur desserte en transports en commun.