● Mise à jour Mai 2021 ●
Les transactions hôtelières ont été peu nombreuses sur le marché français en 2020. Dans le climat d'incertitude provoqué par l'épidémie de Covid-19, plusieurs transactions ont été reportées, les investisseurs et les vendeurs étant dans l’attente, à l'affût de signes clairs de reprise.
Le volume des transactions hôtelières en France est tombé à 821 millions d'euros en 2020, soit une baisse de plus de 70 % par rapport aux presque 3 milliards d'euros de l'année précédente. À cet égard, 2021 devrait connaître un certain regain d'activité, plusieurs transactions débutées en 2020 ont pu se concrétiser en ce début d’année 2021 et d’autres sont en cours et devraient aboutir au cours de l’année.
Cette situation est étayée par les solides fondamentaux de l'offre et de la demande du marché français : les opérateurs et les investisseurs hôteliers nationaux comme internationaux ont toujours un fort appétit pour développer des projets et investir sur le sol français. Cet engouement resté intact s’explique par la diversité de la clientèle (loisirs, affaires…) et par la richesse géographique du marché hôtelier tricolore. Dans un contexte global chahuté, la diversité et la maturité du marché français lui permettent donc de rester l’un des plus attractifs avec une reprise attendue plus favorable que chez nos voisins européens.
Le marché hôtelier français devrait retrouver des performances similaires à celles de 2019 entre 2022 et 2024. La reprise ne sera cependant pas uniforme et dépendra des catégories d’hôtels. Nous savons désormais que les restrictions vont être levées petit à petit d’ici à fin juin 2021, ce qui permet d’être optimiste sur la saison estivale 2021. Les stations balnéaires et les stations de montagne devraient être les premières gagnantes post-Covid 19. Quant aux marchés urbains (Mice, haut de gamme et palaces) et aéroportuaires, ces derniers devraient renouer avec leurs niveaux d’avant-Covid dès 2023. Les clientèles, notamment internationales et corporate, qui côtoient ce type d’établissements sont plus longues à revenir, en raison des plans d’économies établis par les entreprises.